Pavillon de la France à l'Expo 67

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Le pavillon de la France était le pavillon national de la France à l'Expo 67 de Montréal.

Œuvre de Jean Faugeron, architecte concepteur (Paris) et André Blouin, architecte associé (Montréal), le bâtiment circulaire, composé de 9 niveaux autour d'un vide central, est construit en acier et béton, habillé de lames brise-soleil en aluminium. Son centre est occupé par les fils et lumières du Polytope du compositeur et architecte Iannis Xenakis. Ce pavillon emblématique est une véritable prouesse architecturale qui a captivé les visiteurs de l'Expo 67 par sa conception audacieuse et son intégration harmonieuse dans le paysage urbain. L'expérience qu'il offrait était non seulement visuelle, mais aussi sensorielle, avec une série d'installations interactives qui invitaient les visiteurs à s'immerger dans la culture et l'héritage français. Le pavillon est équipé de nombreux postes de télévision en couleur, illustrant les avancées technologiques de l'époque, utilisant le procédé SECAM. Le Panrama^[1] est également présenté comme curiosité expérimentale^[2].

Avec le minirail (en) au premier plan, les visiteurs pouvaient explorer les différentes facettes de la culture française tout en se déplaçant à travers cet espace d'exposition innovant.

La hauteur est environ 100 pieds (32 mètres), dominé par des mâts décoratifs et une flèche en acier^[3]. La construction de cet édifice a coûté 4,5 millions $ en 1966. Avec ses 250 000 pieds carrés, il s'agissait du plus grand bâtiment érigé à l'occasion de l'Expo 67^[4]. Ce pavillon a non seulement servi d'espace d'exposition mais également de symbole de l'innovation et de la créativité française, attirant des millions de visiteurs tout au long de l'exposition.

Robert Bordaz est le commissaire général du pavillon^[5]. Son rôle était crucial dans la mise en œuvre des concepts artistiques et éducatifs qui ont fait du pavillon une destination incontournable.

De 1985 à 1992, le bâtiment abrite le Palais de la civilisation, qui présente plusieurs grandes expositions de civilisations à partir de collections de musées européens^[6]. Cet espace a permis de redynamiser le pavillon et d'attirer une nouvelle génération de visiteurs tout en rendant hommage à l'esprit créatif qui l'avait vu naître.

Le 15 décembre 1992, le gouvernement du Québec donne son approbation pour le lancement d'un casino à Montréal. Le pavillon français est relié avec le pavillon du Québec adjacent et le Casino de Montréal est inauguré le 9 octobre 1993^[7]^,^[8].