| Classement des casinos en France
1
|
Jusqu'à €450 + 250 Tours Gratuits
Min Dep:
€20
|
|
2
|
Coffret de bienvenue €450 + 250 Tours Gratuits
Min Dep:
€20
|
Les Jeux Olympiques et le roller une longue histoire… d’amour – Par Christophe Audoire
Comme moi, vous avez sûrement rencontré de nombreuses fois l’interrogation suivante : « Le roller est-il aux Jeux Olympiques ? » Et bien souvent, la réponse est la même : « Hé non, notre magnifique discipline n’est pas sur la liste. » Il y a toujours une autre question qui suit : « Mais pourquoi ?».
La question du pourquoi est de retour, et dans cette année Olympique particulièrement, avec la France comme hôte des Jeux, les spéculations s'intensifient. C'est un peu comme une romance impossible qui dure depuis plus d'un siècle, une relation tissée d’Olympiades en Olympiades, un véritable « Je t’aime moi non plus » d'explications historiques, de choix techniques, et d'une série d'opportunités manquées.
Retour aux origines en 1896 à Athènes (Grèce)
Quand les Jeux modernes prennent leur envol, les patins à roulettes existent déjà depuis un siècle. Le patinage à roulettes vit alors sa première période de gloire, grâce à l’innovation des patins à quatre roues directionnelles créés par l’américain James Leonard Plimpton en 1863. Les patinoires fleurissent aux États-Unis et en Europe. L’introduction des roulements à billes, qui font leur apparition dans les roulettes en bois ou en métal en 1885, a amélioré le roulage de manière significative. À cette époque, la compétition n'est encore qu'à ses balbutiements. Cette période d'expansion internationale durera jusqu’en 1910.
La haute société de l'époque, qui pratique ce sport, goûte aux plaisirs du patinage, surtout en été. Les sports de patinage ne sont pas inconnus du Baron Pierre de Coubertin, mais il déplore un manque de structure dans la discipline et trouve les patins trop bruyants :
Sa popularité a toujours été éphémère, et son bruit agaçant, un fardeau à porter.
Pierre de Coubertin
Dans sa quête d'Olympisme, le bruit causé par les patins en bois ou en métal a longtemps été un handicap majeur pour le patinage.
Des évolutions technologiques nécessaires
On dit que Pierre de Coubertin a exprimé un souhait discret, celui que le patin-bicyclette soit traité comme un sport d'avenir, permettant aux athlètes de courir sur route – source : La Dépêche de Brest, 21 juin 1939.
Le Baron avait anticipé la nécessité d'évolutions techniques. Il faudra attendre plusieurs décennies pour voir l’arrivée des roues en plastique, puis en polyuréthane dans les années 1970/1980… avant d'assister à la renaissance des patins en ligne à la fin du 20e siècle. Il aurait sans aucun doute été ravi d'observer les rollers en ligne, performants sur route, avec des roues de 125 mm. Mais c'est une autre histoire, que nous aborderons plus tard.
La structuration du patinage sur glace et à roulettes
Le patinage sur glace, avec ses lames, et le patinage sur terre, avec ses roulettes, se développent depuis la fin du 19e siècle. Ces deux disciplines s'organisent principalement aux États-Unis avec l’International Skating Union Of America (Patinage sur glace & à roulettes). Dans cette délicate dynamique familiale, les deux sports de patinage vont parfois se déchirer, se posant la question « qui garde les enfants » ? Les patineurs qui évoluent sur glace.
L’avantage écologique du patinage à roulettes
Les deux sports possèdent leurs atouts, mais le patinage à roulettes a en plus celui de pouvoir se pratiquer sur tous types de terrains plats, tout au long de l'année. Ainsi, il pourrait bien surpasser son cousin sur glace à l’échelle mondiale, ce dernier étant contraint par le climat hivernal. Au fil du temps, la fabrication et le maintien de la glace artificielle dans les patinoires deviendra de plus en plus onéreux énergétiquement. Ce facteur pourrait devenir déterminant dans la lutte pour l’inclusion Olympique de ce qui allait devenir le Roller skating.
Le patinage à roulettes, un pendant estival du patinage sur glace ?
Cette année marque le centenaire de la fédération internationale, fondée le 17 mars 1924. Cette même année, les Jeux Olympiques d'Hiver voient le jour, intégrant le patinage sur glace. Les revendications de la communauté roller pour avoir une place aux Jeux Olympiques existaient déjà, mais pouvait-on vraiment envisager d’intégrer une discipline « à roulettes » pendant les Jeux d'Été (à Paris en 1924), alors que l'année précédente, les premières éditions des J.O. d’Hiver se tenaient à Chamonix ?
Le patinage de vitesse sur glace organisait déjà des championnats du monde depuis près de trente ans. Il est indiscutable que son homologue à roulettes a pris du retard. Il a fallu attendre quelques années après la Seconde Guerre mondiale, en 1936, pour observer la mise en place des premiers championnats internationaux de course et de hockey, organisés notamment en Allemagne et en Italie.
Etat des lieux par olympiade
1936 : Les Jeux Olympiques de Berlin (Allemagne)
Lors de ces jeux, l’introduction de la discipline course semblait envisageable mais les Anglais, les Français et les Italiens dominent la scène. Les Jeux Olympiques doivent naviguer à travers la complexité du contexte politique international.
1960 : Le roller si proche aux Jeux Olympiques de Rome (Italie)
Après la guerre, l’Italie règne sans partage dans le domaine de la course. Sabatino Aracu, président de la World Skate, m’a un jour confié qu'il aurait fallu que le patinage soit inscrit au programme des Jeux de Rome. Pour le pays hôte, le nombre de médailles de or compte énormément. Après l’Australie en 1956, les Jeux retrouvent l’Europe, mais une toute nouvelle discipline sera finalement préférée : l’équitation. Là encore, le sport à roulettes devra patienter.
1964 : les Jeux Olympiques de Tokyo (Japon)
Malgré le fait qu'un champion du monde japonais, Monsieur OYA, ait brillé en patinage de vitesse en 1960, le patinage à roulettes, alors peu développé en Asie, n’avait guère d'espoir d’être sélectionné. C'est donc naturellement le judo, un art martial japonais, qui a été choisi pour rejoindre le programme Olympique.
1968 : Mexico (Mexique)
Peut-être que la participation des États-Unis, un grand pays du roller et voisin, aurait pu changer la donne… Cependant, la première équipe nationale américaine participant à un championnat du monde de course n’aura lieu qu’un an plus tard à Mar Del Plata (Argentine).
On peut noter que les Jeux modernes, inventés par un Français, se déroulent désormais avec un soutien croissant du monde anglo-saxon.
L'absence de certaines puissances comme les États-Unis et, dans une moindre mesure, les Anglais, ne facilite pas la reconnaissance d’une discipline aussi latine dans le cadre olympique.
1972 -1980 : Munich et Moscou
Les Jeux Olympiques évoluent, mais le roller ne connait pas l'expansion mondiale qu'il lui faudrait pour s'imposer médiatiquement. L’absence de deux géants, les États-Unis et l’URSS, pèse lourd dans les décisions, surtout dans les disciplines liées au hockey sur glace (hockey, artistique et bientôt vitesse) dont le poids est primordial dans le mouvement olympique. Bien que les athlètes soient toujours perçus comme amateurs, l’organisation des Jeux a évolué vers un grand événement sportif avec des enjeux financiers et politiques considérables.
La fin des années 1970
Une avancée technologique majeure va transformer le monde du roller : l’apparition des roues en polyuréthane à la fin des années 1970. Cette innovation va contribuer à la popularité du roller dans le monde entier. Plus souples et silencieuses, elles permettent surtout de rouler facilement en extérieur. Ironiquement, cet aspect contribue à un nouveau rendez-vous manqué avec l’olympisme…
Tout semblait s’aligner en faveur du roller.
Avec le succès fulgurant du Roller Skate (made in USA), le monde découvre ces nouveaux modèles de patins qui s'attachent aux chaussures. Cela a toujours été le cas dans les compétitions, mais c’était encore méconnu du grand public qui utilisait des patins à lanières.
En 1979, le roller fait son apparition aux Pan Am Games, un événement pré-Olympique sur le continent américain.
En 1980, Tom Peterson devient le tout premier champion du monde en course pour les États-Unis.
1981 Le patinage à roulettes aux premiers World Games
La première édition des World Games s'est tenue à Santa-Clara (Californie, États-Unis), du 25 juillet au 2 août 1981. Tom Peterson y a remporté de nombreuses médailles d’or. Ce fait n’est pas passé inaperçu aux yeux du Comité Olympique Américain qui a proposé d’inclure la course sur route (un potentiel marathon) lors des prochains Jeux Olympiques de 1994 de Los Angeles.
1984 : Les Jeux Olympiques de Los Angeles (États-Unis)
Je dois cette partie à Mme Ramona Muse, la mère des célèbres frères Dante et Tony Muse. Elle était alors une figure influente de la Fédération Américaine USARS, fondée en 1937 par des propriétaires de patinoires à roulettes. Elle a relayé la réponse suivante (en substance) : « Nous voulons le patinage artistique à roulettes ou rien… » Le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de Los Angeles a répondu par un retentissant « …Et bien, ce ne sera rien ! »
Cette situation surprenante peut s'expliquer par le fait que les dirigeants de la fédération étaient majoritairement impliqués dans le patinage artistique et possédaient également les patinoires à roulettes à travers les États-Unis (les skating-rinks). Ils étaient opposés à l’idée que des patineurs s'engagent gratuitement sur les trottoirs des grandes villes et dans tous les espaces asphaltés.
Sur les petits drapeaux de LA84, il est écrit « Play a part of history ». Pour nous, le rendez-vous avec l’histoire était encore une fois manqué. En 1984, à 19 ans, je me suis retrouvé à Los Angeles pour assister à mes premiers Jeux Olympiques. C’est là, sur le parcours du marathon, que j’ai fait le serment de consacrer ma vie à mon sport, avec l'espoir de le voir un jour aux J.O.
Quarante années ont passé. Mais revenons à notre grande histoire…
1988 : Les Jeux Olympiques de Séoul (Corée du Sud)
Le roller n’en est alors qu’à ses troisièmes championnats asiatiques (1985-1987) et ne joue toujours pas un rôle significatif sur le continent. La Corée du Sud ne découvrira le phénomène Rollermania que quinze ans plus tard, déferlant sur le monde entier. La technologie des rollers est prête à évoluer de manière révolutionnaire. Les patins, inventés deux siècles auparavant, vont faire leur retour dans une version moderne. La marque emblématique Rollerblade va faire la promotion de ces nouveaux rollers, des roulettes fines en polyuréthane, montées en ligne entre deux lames (Blade).
1992 : le rink hockey aux Jeux Olympiques de Barcelone (Espagne) – un faux espoir pour le roller
La planète entière patine avec ces nouveaux rollers en ligne… mais le directeur des Jeux Olympiques n’y voit que le rink hockey ! C'est donc avec des patins à essieux (roller quads) que le patinage à roulettes fait son entrée aux Jeux, en tant que sport de démonstration.
Pour la première fois, le patinage à roulettes est présent dans les J.O., encouragé par le président du CIO, Juan Antonio Samaranch. Ancien gardien de but de rink hockey et président de la fédération espagnole de patinage à roulettes, il a réussi à imposer sa discipline à Barcelone. Ce geste laisse entrevoir de l’espoir pour l’avenir du patinage à roulettes aux J.O. Cependant, avec le recul, cela peut s’avérer être une opportunité malheureuse au mauvais moment.
En effet, à cette époque, l’image du roller est étroitement associée aux patins en ligne. Alors que ces patins à quatre roues, hérités de l'invention de Plimpton en 1863, font leur apparition. Le rink hockey ne sera plus jamais aux Jeux après cette édition de Barcelone, et l'Argentine demeure la seule équipe au monde à avoir remporté un titre olympique en rink hockey.
1996 : les Jeux Olympiques d’Atlanta, mauvais timing
On comprend maintenant pourquoi ce rendez-vous a été manqué à nouveau. Alors que le roller in line est LE sport monté en puissance, les États-Unis possèdent alors une véritable légende du roller course, Chad Hedrick. Il a remporté huit médailles d’or lors des championnats du monde en Italie, faisant peser l’importance des médailles d’or dans le contexte Olympique. Le pays hôte aurait pu inclure le roller course au programme… Mais comment intégrer un sport qui vient juste de sortir du néant ?
C'est un pas en avant suivi de deux pas en arrière. En dépit du développement historique du roller sur tous les continents, le mouvement Olympique reste au point mort.
2000 : Jeux Olympiques de Sydney (Australie)
Malgré les efforts déployés et les championnats du Monde ayant lieu à Perth en 1995, peu d’espoir demeure pour cette édition olympique.
2004 : Retour des Jeux Olympiques à Athènes (Grèce)
À cette époque, il n'y a même pas de fédération nationale grecque inscrite auprès de la Fédération Internationale de Roller Skating.
2008 : les Jeux Olympiques de Pékin (Chine)
Nouveau souffle d’espoir. Les négociations avancent rapidement et tout semble réalisable. Le projet est presque concluant. En 2003, une démonstration des performances de course est prévue en Chine avec les championnats du Monde programmés pour l’été. Cette dernière étape aurait pu garantir l'inclusion de la course en roller dans le programme Olympique de 2008. Cependant, tout s'effondre avec l’épidémie de SRAS en début d’année. La Chine ferme ses frontières et les championnats du monde ne reviendront en Chine qu'en 2005… Trop tard pour Pékin 2008.
Et maintenant ?
Actuellement, le mouvement Olympique fait face à divers défis :
- Les coûts de fonctionnement
- Les revenus financiers
- Les grandes marques partenaires
- L'intérêt des chaînes de télévision et les droits associés
- Le nombre de spectateurs et donc les ventes de billets pour remplir les gradins.
Il est impératif d’avoir une discipline de course bien structurée, qui soit attrayante pour les partenaires et les médias, pour répondre aux normes d’organisation des Jeux Olympiques.
2005 : L’audit du marathon lors de la World Inline Cup de Zurich
En 2005, alors directeur de course de la World Inline Cup, j’étais au cœur de cette lutte. Le 18 juin 2005, nous avons passé un véritable grand oral lors du marathon de Zurich (Suisse). Un membre du CIO était présent pour faire une « audit » de notre discipline, dans l'optique d'un marathon Olympique. Il cherchait une épreuve simple à organiser, sur un circuit de course à pied ou de cyclisme sur route.
Une pression énorme pesait sur nous. J'ai été attentif à tous les détails, et la journée a été un vrai succès. Un beau marathon au cœur de la ville avec les meilleurs athlètes du monde et 5000 patineurs amateurs. Les médias et partenaires étaient bien représentés et mis en avant. Les résultats, publiés en temps réel après l’arrivée, ont été impeccables. 20/20… Mais finalement, pas de passeport Olympique.
L’évolution des critères du Comité International Olympique
Les années qui ont suivi ont vu le CIO établir des critères de pré-sélection pour les sports devant répondre à certains standards. Sport avec une organisation de qualité, pratiqué par des hommes et des femmes, sur tous les continents, etc. Nous remplissons toutes les cases. Le roller course est un sport universel exerçant dans le monde entier. En 2009, nous avons atteint les trois finalists, mais face au golf et au rugby, les portes se sont refermées lors du vote du jeudi 13 août 2009.
Cette série d’échecs à passer l’ultime étape est particulièrement frustrante.
La valse des sports aux programmes
Il y a de nombreux sports absents des Jeux Olympiques. certains, autrefois inclus, ont été écartés du programme, comme le tennis, le baseball ou le karaté. Des disciplines ont été ajoutées directement sur le programme sous l’influence de partenaires ou d'institutions olympiques qui souhaitaient ces sports spécifiques.
Un bon exemple est l’introduction du Beach Volley, qui n'était pas très apprécié du CIO au départ : « Nous avons déjà le volley-ball ! »
Le CIO est-il indifférent aux rénovations du Musée Olympique de Lausanne, financées par Coca-Cola ? Avec le soleil, la plage, et de belles athlètes, l'ajout d'un nouveau sport Olympique semblait inévitable.
L’inclusion du skateboard : une volonté forte du C.I.O.
Il y a parfois d'autres chemins menant au saint des saints olympiques. L'inclusivité du skateboard en 2016 en est une illustration parfaite. Quand le CIO a décidé d’intégrer le skateboard pour rafraîchir l’image des J.O., il a tenté de trouver une fédération internationale qui n’existait pas encore ou n’avait pas la structure nécessaire à l’échelle internationale pour faire partie des Comités nationaux Olympiques. Les adeptes de la discipline ne semblaient pas très motivés à y participer, car l’esprit Olympique ne faisait pas partie de leur culture.
Après un essai auprès de la Fédération internationale de Cyclisme, le CIO a demandé à la FIRS d'accueillir cette discipline, qui deviendra plus tard World Skate. En quelques années, un sport qui ne souhaitait pas particulièrement participer aux J.O. se retrouve intégrer aux jeux Olympiques à Tokyo 2020… Alors que le roller, qui aspire à cela depuis un siècle, reste toujours absent.
A quand pour le roller aux Jeux Olympiques ?
Pour conclure, la question qui se pose souvent est celle-ci : «
Le roller doit-il se libérer de l’influence de son aîné sur glace et asseoir sa propre identité ? À mon avis, il est malheureux que l'on présente le roller comme un « sport de glisse ». Nous ne glissons pas, nous roulons. Nous ne faisons pas partie d’un « sous-produit » d’une autre discipline, nous avons notre propre histoire.
Peut-on vraiment réduire le Rugby à simplement « un sport de ballon jouant à la main et au pied », en comparaison avec le Handball et le football ? Non ! Chaque activité a son propre parcours, sa propre essence.
Le roller a-t-il vraiment trop d'obstacles pour faire partie des grandes disciplines Olympiques ? NON ! Il est temps de revendiquer avec force que nous sommes un sport dynamique, rapide, spectaculaire et populaire.
Les performances de nos meilleurs athlètes sont là pour témoigner de notre potentiel. Plusieurs champions du monde de roller course ont également dominé les compétitions Olympiques dans leur discipline sœur sur glace. Cela prouve la valeur de notre sport à son plus haut niveau.
Pour le roller course, qui m’est cher, il est impératif de continuer à étendre notre présence à l'échelle mondiale.
Mais surtout, il est crucial de mieux structurer nos compétitions internationales. Si nous sommes capables de gérer notre médiatisation, d'attirer un véritable public, et d'assurer les partenariats nécessaires, alors la perspective d'intégrer les Jeux Olympiques pourrait devenir réalité.
Faut-il continuer de courir après le rêve du roller aux Jeux Olympiques ?
Pour nous consoler parfois, certains observateurs avisés du monde Olympique nous confient « Vous n’avez pas besoin des JO pour exister. Vous avez su grandir et évoluer sans leur soutien. » Cela sous-entend que, alors que certains sports dépendent intégralement des JO pour leur survie, d’autres traversent des moments difficiles au niveau de leur organisation mondiale. Toutefois, la visibilité offerte par les JO tous les quatre ans est inestimable ! Le biathlon, par exemple, doit sa notoriété en France à ses médailles d'or en Jeux Olympiques d'hiver. Il a même vu émerger une figure emblématique, alors que la fédération ne comptait que quelques centaines de licenciés… De quoi rivaliser avec un Comité départemental de roller !
Devons-nous attendre une nouvelle révolution des rollers ?
Un nouveau type de roller (à réinventer) pourrait se présenter, sans que nous ne le percevions encore. C’est en parcourant l’histoire de notre sport que l’on peut se convaincre de notre futur Olympique. Lorsque le chemin paraît obscur, il est important de se rappeler que l’éclairement vient à chaque pas que nous faisons.
J’affectionne profondément à la fois l’esprit Olympique et le roller. Si ces deux univers se rejoignent, cela marquera assurément le début d’une grande histoire d’amour…
2024 : les Jeux de Paris
« Ville de l’amour » – Cela aurait été une belle histoire…
2028 : Los Angeles
Certes, 1984-2024 avait une belle sonorité pour moi… Mais pour LA2028, je suis également partant ! Un magnifique marathon en roller en Californie serait le rêve Olympique ultime.
Pour aller plus loin
Réactions d’athlètes et de personnalités du monde du roller sur un article de Vincent Esnault (2002)
- Skaters History on Ice and Rollerskating WSA (1916) ↩︎